La fin de l'année approche. Les réformes sociales induisent des changements dès le 1er janvier 2024 pour les employeurs, notamment au niveau de la gestion des salaires. Voici un aperçu général.
La réforme AVS 2021 qui a été votée entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Les nouveautés essentielles sont celles d'un nouvel âge de retraite (nouvellement appelé "âge de référence") à 65 ans pour les femmes à terme. En vue de la flexibilisation de la prise de retraite pour les femmes et les hommes, sont également prévues des possibilités d'anticipation ou d'ajournement du versement de la rente, en entier ou par tranches, avant ou après l'âge de la retraite. De plus, si le besoin d'optimiser ou de compléter sa retraite se présente, il est désormais possible de cotiser plus en cas de continuation d'une activité lucrative après l'âge de référence, ce par la renonciation éventuelle, en début de chaque d'année civile, à la franchise sur le salaire de CHF 16'800.-/an. L''employeur doit ainsi connaître la décision de l'employé avant le 1er janvier de chaque année. Aussi, vous devez communiquer pour les employés qui sont ou seront tout prochainement en âge de retraite, et qui resteront actifs au sein de votre entreprise, le choix de ces derniers d'ici le 31 décembre 2023.
Ce nouvel environnement nécessite entre autres une adaptation des contrats de travail, des règlements internes et des plans de pension (minimaux ou sur-obligatoires), ainsi qu'une information à temps des employés.
Le projet de réforme LPP sera quant à lui voté en 2024. Il concerne les plans minimaux. Les employeurs disposant, ou souhaitant disposer, de plans sur-obligatoires doivent néanmoins songer à adapter leurs plans afin que les paramètres principaux soient alignés avec ceux induits par la réforme AVS 2021 en termes d'âge de prise de retraite ou de flexibilisation. Cela donne également l'occasion à l'employeur d'optimiser les plans afin de les rendre plus attractifs et ainsi mieux retenir son personnel. Des paramètres annexes, comme la mise en place d'une indemnité journalière maladie, peuvent être considérés afin d'éviter que des employés faisant face à la maladie sur le long terme se voient confrontés à de longues périodes avec une lacune de couverture.
Nouveau droit de la Société Anonyme, dès janvier 2023, en résumé
- Modernisation de l’Assemblée Générale
- La communication par moyens électroniques est introduite à divers niveaux
- Renforcement du droit des actionnaires
- Assainissement et insolvabilité
- Autorisation d’un dividende intermédiaire sur les états financiers de l’année en cours
- Capital-actions en monnaie étrangère à sa constitution
- Valeur nominale des actions inférieure à 1 centime
- Augmentation /réduction capital – introduction de la notion de marge de fluctuation
- Libération du capital – notion de reprise de biens envisagée n’apparaît plus dans le nouveau droit
- Proposition d’emploi du bénéfice, la notion d’attribution à la réserve change
Nouveautés en terme d’assurances sociales
- La cotisation du 1% de solidarité dès un salaire AVS annuel de Fr. 148'200.00 n’est plus prélevée dès le 1er janvier 2023.
- Dans un plan de base, le seuil légal d’affiliation à la LPP pour 2023 est un salaire annuel supérieur à Fr. 22'050.-
- Epargne 3ème pilier A 2023 :
L’office fédéral des assurances sociales fixe chaque année les montants maximums du pilier 3a.
Pour l’année 2023, la règle suivante s’applique : Les personnes actives avec caisse de pension peuvent verser jusqu’à Fr. 7'056.- maximum pour 2023
- Allocations familiales : Résumé du droit aux allocations familiales pour 2023, canton du Valais
Jusqu’à 16 ans révolus
Début formation jusqu’à 25 ans révolus
Allocation naissance ou d’adoption
En cas d’invalidité de l’enfant
Conséquences sur les cotisations (A vérifier avec la caisse d’allocations familiale concernée)
Révision du seuil d’assujettissement à la TVA dès le 1er janvier 2023
L’AFC précise sa pratique liée à l’assujettissement des associations sportives et culturelles sans but lucratif, gérées bénévolement ainsi que pour les institutions d’utilité publiques / collectivités publiques.
Le 1er janvier 2023, l’AFC relèvera à 250 000 francs (150 000 jusqu’à présent) le seuil de chiffre d'affaires à partir duquel les associations sportives et culturelles sans but lucratif gérées de façon bénévole ainsi que les institutions d'utilité publique sont assujetties à la TVA.
5 novembre 2022
Un Etat social efficace est un Etat qui soutient les plus démunis et les personnes qui en ont réellement besoin.
Malheureusement, la loi sur les allocations familiales adoptée par le Grand Conseil prévoit exactement le contraire. Avec les cotisations salariales des employés, des indépendants et des entreprises, il est prévu une augmentation pour toutes les familles, sans tenir compte de leur situation financière.
Ainsi, une famille qui dispose d’un revenu annuel de plusieurs centaines de milliers de francs touchera le même montant supplémentaire que la famille qui peine à joindre les deux bouts à la fin du mois.
Les familles valaisannes sont actuellement très bien soutenues et c’est une bonne chose. Mais la bonne question est de savoir qui ont doit mieux aider ? : l’ensemble des familles, même celles dont le revenu est de plusieurs centaines de milliers de francs, ou les familles en difficulté ? Le risque de pauvreté concerne environ 30% des familles monoparentales et 8% des couples mariés, qui vivent avec des ressources limitées. Cela justifie une concentration des moyens contrairement à un arrosoir sans réelle redistribution, ni effet.
Quels sont les besoins des familles valaisannes ?
En 2019, le Conseil d’État a commandé une analyse des besoins des familles en Valais. Le rapport de 100 pages, écrit par le bureau d’études de politique du travail et de politique sociale BASS, arrive aux conclusions suivantes
Points positifs
Points à améliorer
En totale contradiction avec les conclusions de l’étude qui a coûté env. 100'000 CHF, d’ailleurs payée avec nos impôts, le Conseil d’État et une majorité du Parlement proposent une augmentation des allocations pourtant qualifiées déjà de généreuses.
Que propose la loi ?
30 francs par mois et par enfant, ça compte ! Oui, sauf que cela ne sera pas 30 francs ! Les salariés toucheront 30 francs par mois et par enfant en plus. Par contre, ils auront un prélèvement supplémentaire sur leur salaire et une augmentation d’impôt.
Toujours plus de charges
Les différentes hausses de charges salariales et d’impôts récentes (AVS, APG et TVA) s’additionnent à l’inflation. Les prix augmentent mais pas le salaire net, donc le pouvoir d’achat diminue. Pour aider les familles, mieux vaut cibler les aides sur celles qui en ont vraiment besoin et augmenter les déductions fiscales pour les autres.
Diminution des salaires
Les allocations familiales sont financées par les cotisations salariales des employés et employeurs (comme le système de l'AVS).
Augmenter les allocations, c’est augmenter les cotisations et réduire les salaires des employés et leur pouvoir d'achat.
Cela va donner par exemple une réduction du salaire net d'une vendeuse en magasin sans enfant pour augmenter les allocations d'une famille de banquiers. Nous assisterons ainsi à une situation invraisemblable où un travailleur pauvre verrait son salaire diminuer pour financer la hausse d’allocation d’une famille aisée !
Une place de champion suisse très coûteuse
Pour des considérations purement politiques, le Conseil d’Etat et une majorité du Parlement veulent faire du Valais le champion suisse des allocations familiales.
Coût de l’opération : 25 millions
Les salariés, les indépendants et les entreprises cotisent déjà 275 millions par année pour financer les allocations. C’est déjà le taux le plus élevé de Suisse. Pouvons-nous décemment leur demander 25 millions de plus pour apparaître en tête d’un classement ?
Conclusions
Cette loi permet à certains partis de faire du marketing politique en promettant des augmentations d’allocation sans préciser les effets pervers et néfastes sur les salaires et les impôts. C’est la conséquence d’une politique arrosoir inefficace et antisociale. Les aides aux familles doivent être revues pour pratiquer une politique efficace qui cible les besoins réels.
15 novembre 2022
Indemnités en cas de RHT en lien avec l’augmentation des prix de l’énergie
24 janvier 2022
Suite à la décision du Grand Conseil de décembre 2021 d'augmenter les allocations/cotisations familiales employés et employeur, l'Union des Indépendants saisit le référendum. Alourdir les charges salariales payées par les employeurs, les indépendants et les employés de 22 millions (coût prévu pour financer l'augmentation des allocations familiales) est une décision ahurissante. Une telle attaque contre le pouvoir d'achat des employés, contre l'emploi dans notre canton, qui plus est dans ces moments difficiles, est extrêmement sévère pour notre économie. Alors que le monde du travail s’attend à de prochaines hausses inévitables des prélèvements sur les salaires, notamment pour stabiliser les retraites ou le financement d’un congé parental, ces dégradations en cascade des conditions cadres pour les employés, les indépendants et les employeurs, sont particulièrement malvenues.
C’est en Valais que les familles bénéficient déjà du revenu librement disponible le plus élevé de tout le pays. Allocations familiales élevées, déductions fiscales importantes pour les ménages avec enfants, réductions de primes d’assurance maladie, etc, vouloir encore une fois augmenter les allocations n'est pas indispensable. Le financement de cette mesure s'abattra brutalement sur un emploi déjà fragile dans notre canton en réchérissant encore une fois le coût du travail. Concrètement les salaires nets diminueront avec une part de retenu passant de 0.3% à 0.42% max (11 mios de retenue salariale supplémentaire), et les charges sociales des employeurs s'alourdiront de 11 mios.
L'Union des Indépendants regrette le manque de courage politique des associations-faîtières économiques qui refusent de lancer le référendum contre une telle décision du Grand Conseil. Celles-ci se satisfont d'un mauvais compromis plutôt que d'oser contester des décisions défavorables à l'économie et à l’emploi. A l'inverse des grandes associations économiques du canton, l'Union des Indépendants se battra courageusement pour des conditions économiques favorables au développement économique et à la prospérité du canton et du peuple valaisan.
Pour faire aboutir ce référendum dans les délais légaux, nous rejoignons le comité référendaire constitué du PLR Valais, UDC haut-valaisanne et l'Association hôtelière valaisanne. Nous appelons toutes les personnes qui veulent défendre les PME, les emplois et les salariés de ce canton à nous rejoindre dans ce référendum !
Contact
Thomas Birbaum, Secrétaire général Union des Indépendants, 079 268 92 74
Genève est une des villes comptant le plus grand nombre de Valaisannes et Valaisans. Selon certains chiffres, il y aurait entre 30'000 et 40'000 Valaisans dans le canton du bout du lac. Un réseau immense, peu d’initiatives de regroupement, une occasion en or de développer une plateforme unique de mise en relations d’affaires, d’événements et de promotion de notre beau Valais
L’objectif du projet est de créer une plateforme valaisanne à Genève, favorisant le réseautage, la mise en relation d’affaires et la promotion des produits/services valaisans. Le tout dans une ambiance valaisanne, qualitative et conviviale.
Le projet est ouvert à toutes les entreprises et personnes ayant un intérêt dans la région lémanique, ou souhaitant simplement participer aux activités du réseau. Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter la fondatrice du projet : Sarah Perruchoud, perruchoud@rp-agence.ch, +41 (0)79 961 04 51.
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