29 octobre 2024
Décharger les communes – empêcher le trafic d'évitement
Les quartiers urbains et les communes ne peuvent être déchargés que si le trafic sur les routes nationales est fluide. Nous devons empêcher le trafic d'évitement. Ainsi nous créons de l'espace pour les transports publics et le trafic cycliste et nous améliorons la sécurité routière.
Si la circulation se déroule sans entrave sur les routes nationales, il y a moins de trafic d'évitement dans les villes et les villages. Résultats: d'une part, plus de place pour les piétons et les cyclistes, d'autre part, plus grande sécurité routière, car moins de voitures circulent. Le bruit et les gaz d'échappement diminuent. La qualité de la vie de la population des villes et des agglomérations s'accroît notablement.
Sécurité accrue et trafic fluide
Le «Programme de développement stratégique PRODES» consiste en une planification continue des autoroutes. Il prévoit des investissements réguliers pour l'entretien des routes et l'élimination des goulets d'étranglement.
Ces interventions sont notamment importantes en termes de sécurité: des accidents peuvent être évités et les services de sauvetage peuvent passer plus facilement.
Halte aux bouchons
En 2023, on a compté plus de 48'000 heures d'attente dans les bouchons sur les seules autoroutes – soit une augmentation de plus de 22% par rapport à l’année précédente. Presque 87% des heures d’embouteillage sont imputables à une surcharge de trafic. La Suisse y perd 1,2 milliard de francs par an. De plus, des colonnes de voitures se forment dans les villes et les communes.
En fin de compte, cette facture est réglée par les consommateurs, car un allongement des durées de transport renchérit les produits et prestations de service. Selon certains pronostics, environ 20% du réseau des routes nationales seront régulièrement surchargés d'ici à 2040. Chaque jour on compte 2 à 4 heures d'attente dans les bouchons. Les villes et agglomérations sont les plus touchées.
Financement assuré
Les projets autoroutiers sont financés indépendamment du compte ordinaire de la Confédération et aussi indépendamment du trafic ferroviaire. Les moyens financiers nécessaires à l'entretien et à l'aménagement des routes nationales proviennent du Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA).
FORTA est directement alimenté par les usagers de la route – notamment par le biais de la vignette autoroutière et des taxes sur les carburants. L'affectation de cet argent est réglementée, si bien que les contribuables ne subissent aucune charge supplémentaire.
Contact
Thomas Birbaum, Secrétaire général UDI, 079 268 92 74
La fin de l'année approche. Les réformes sociales induisent des changements dès le 1er janvier 2024 pour les employeurs, notamment au niveau de la gestion des salaires. Voici un aperçu général.
La réforme AVS 2021 qui a été votée entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Les nouveautés essentielles sont celles d'un nouvel âge de retraite (nouvellement appelé "âge de référence") à 65 ans pour les femmes à terme. En vue de la flexibilisation de la prise de retraite pour les femmes et les hommes, sont également prévues des possibilités d'anticipation ou d'ajournement du versement de la rente, en entier ou par tranches, avant ou après l'âge de la retraite. De plus, si le besoin d'optimiser ou de compléter sa retraite se présente, il est désormais possible de cotiser plus en cas de continuation d'une activité lucrative après l'âge de référence, ce par la renonciation éventuelle, en début de chaque d'année civile, à la franchise sur le salaire de CHF 16'800.-/an. L''employeur doit ainsi connaître la décision de l'employé avant le 1er janvier de chaque année. Aussi, vous devez communiquer pour les employés qui sont ou seront tout prochainement en âge de retraite, et qui resteront actifs au sein de votre entreprise, le choix de ces derniers d'ici le 31 décembre 2023.
Ce nouvel environnement nécessite entre autres une adaptation des contrats de travail, des règlements internes et des plans de pension (minimaux ou sur-obligatoires), ainsi qu'une information à temps des employés.
Le projet de réforme LPP sera quant à lui voté en 2024. Il concerne les plans minimaux. Les employeurs disposant, ou souhaitant disposer, de plans sur-obligatoires doivent néanmoins songer à adapter leurs plans afin que les paramètres principaux soient alignés avec ceux induits par la réforme AVS 2021 en termes d'âge de prise de retraite ou de flexibilisation. Cela donne également l'occasion à l'employeur d'optimiser les plans afin de les rendre plus attractifs et ainsi mieux retenir son personnel. Des paramètres annexes, comme la mise en place d'une indemnité journalière maladie, peuvent être considérés afin d'éviter que des employés faisant face à la maladie sur le long terme se voient confrontés à de longues périodes avec une lacune de couverture.
5 novembre 2022
Un Etat social efficace est un Etat qui soutient les plus démunis et les personnes qui en ont réellement besoin.
Malheureusement, la loi sur les allocations familiales adoptée par le Grand Conseil prévoit exactement le contraire. Avec les cotisations salariales des employés, des indépendants et des entreprises, il est prévu une augmentation pour toutes les familles, sans tenir compte de leur situation financière.
Ainsi, une famille qui dispose d’un revenu annuel de plusieurs centaines de milliers de francs touchera le même montant supplémentaire que la famille qui peine à joindre les deux bouts à la fin du mois.
Les familles valaisannes sont actuellement très bien soutenues et c’est une bonne chose. Mais la bonne question est de savoir qui ont doit mieux aider ? : l’ensemble des familles, même celles dont le revenu est de plusieurs centaines de milliers de francs, ou les familles en difficulté ? Le risque de pauvreté concerne environ 30% des familles monoparentales et 8% des couples mariés, qui vivent avec des ressources limitées. Cela justifie une concentration des moyens contrairement à un arrosoir sans réelle redistribution, ni effet.
Quels sont les besoins des familles valaisannes ?
En 2019, le Conseil d’État a commandé une analyse des besoins des familles en Valais. Le rapport de 100 pages, écrit par le bureau d’études de politique du travail et de politique sociale BASS, arrive aux conclusions suivantes
Points positifs
Points à améliorer
En totale contradiction avec les conclusions de l’étude qui a coûté env. 100'000 CHF, d’ailleurs payée avec nos impôts, le Conseil d’État et une majorité du Parlement proposent une augmentation des allocations pourtant qualifiées déjà de généreuses.
Que propose la loi ?
30 francs par mois et par enfant, ça compte ! Oui, sauf que cela ne sera pas 30 francs ! Les salariés toucheront 30 francs par mois et par enfant en plus. Par contre, ils auront un prélèvement supplémentaire sur leur salaire et une augmentation d’impôt.
Toujours plus de charges
Les différentes hausses de charges salariales et d’impôts récentes (AVS, APG et TVA) s’additionnent à l’inflation. Les prix augmentent mais pas le salaire net, donc le pouvoir d’achat diminue. Pour aider les familles, mieux vaut cibler les aides sur celles qui en ont vraiment besoin et augmenter les déductions fiscales pour les autres.
Diminution des salaires
Les allocations familiales sont financées par les cotisations salariales des employés et employeurs (comme le système de l'AVS).
Augmenter les allocations, c’est augmenter les cotisations et réduire les salaires des employés et leur pouvoir d'achat.
Cela va donner par exemple une réduction du salaire net d'une vendeuse en magasin sans enfant pour augmenter les allocations d'une famille de banquiers. Nous assisterons ainsi à une situation invraisemblable où un travailleur pauvre verrait son salaire diminuer pour financer la hausse d’allocation d’une famille aisée !
Une place de champion suisse très coûteuse
Pour des considérations purement politiques, le Conseil d’Etat et une majorité du Parlement veulent faire du Valais le champion suisse des allocations familiales.
Coût de l’opération : 25 millions
Les salariés, les indépendants et les entreprises cotisent déjà 275 millions par année pour financer les allocations. C’est déjà le taux le plus élevé de Suisse. Pouvons-nous décemment leur demander 25 millions de plus pour apparaître en tête d’un classement ?
Conclusions
Cette loi permet à certains partis de faire du marketing politique en promettant des augmentations d’allocation sans préciser les effets pervers et néfastes sur les salaires et les impôts. C’est la conséquence d’une politique arrosoir inefficace et antisociale. Les aides aux familles doivent être revues pour pratiquer une politique efficace qui cible les besoins réels.